LADY KILLER – Tome 2. Les vices de Miami

Vivant désormais en Floride, Josie n’en a pas pour autant abandonner sa double vie: gentille mère au foyer et redoutable tueuse à gages. Mais l’irruption d’Irving, nettoyeur, va venir bouleverser son train-train bien rôdé. Trash et efficace.

La famille Schuller a déménagé en Floride mais Josie continue de jongler entre son rôle de mère au foyer modèle des années 50 et ses contrats de tueuse à gages, tout en essayant de ménager sa belle-mère qui a découvert ses activités pour le moins particulières. Car ne vous fiez pas à son joli minois, ses tenues élégantes et ses réunions tupperware, elle manie le couteau et découpe les corps comme personne avant de faire le grand nettoyage. Jusqu’au jour où elle s’allie avec Irving, nettoyeur hors pair. Mais le vieil homme a un passé sulfureux…

Après un premier tome saignant à l’esthétique vintage qui nous aura permis de découvrir une héroïne à mille lieues tant de la morale américaine des années 50 que de ce qui se faisait dans les comics de l’époque, on attendait de joëlle Jones – désormais seule aux commandes de la série, sans Jamie S. Rich – un deuxième opus tout aussi dynamique mais un peu plus consistant sur le plan scénaristique. Pour ce qui est de l’action, on est servi, tout finit par partir en vrille à la manière d’un Tarantino et l’album se révèle encore plus trash que le précédent. Concernant l’intrigue elle-même, elle commence à prendre de l’épaisseur dans la deuxième partie de l’album, dévoilant une héroïne au lourd passé et de vieilles connaissances inquiétantes qui donne envie de connaître la suite.

A noter que comme dans le 1er tome, « Les vices de Miami » propose un petit sketchbook en bonus.

Scénario et dessin: Joëlle Jones – Editeur: Glénat comics – Prix: 15,95 euros.

Share