LA CORDÉE DU MONT-ROSE
L’histoire d’un petit frère admiratif de son grand frère malade. Un hommage rempli de sincérité.
« La cordée du Mont-Rose » est certes une histoire de montagne mais c’est surtout une histoire de courage. Celui d’Eric, magicien à ses heures, qui toute sa vie devra se battre contre une maladie qu’il ne peut faire disparaître: une MICI, initiales pour Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin, qui dégénèrera de surcroît en cancer. La bande dessinée retrace le parcours d’Eric et l’aventure humaine liée à l’expédition vers le Mont-blanc entreprise par un groupe de patients.
Les similitudes de thème et de titre rappellent « L’Ascension du Haut Mal » dans lequel David B racontait l’épilepsie de son frère. Car ici c’est Olivier Balez – à qui on doit notamment « Charmes fous » avec Corbeyran – qui parle de son grand frère. Mais, avec « La cordée du Mont-Rose », il s’agit moins d’une longue introspection familiale que d’un récit simple, didactique (« une histoire de pipi caca » dont les malades ont trop souvent honte, admiratif et finalement plutôt optimiste.
La bande dessinée d’une soixantaine de pages avait été publiée dans la revue XXI au printemps 2010. Un documentaire sur cette ascension – « Un mont Blanc pour y croire », a été présenté au Festival de Cannes 2001.