LA CITÉ DES ESCLAVES – Tome 7

Shinichi Okada continue d’imaginer une drôle de faune autour des révolutionnaires SCM, des sortes de dentiers permettant de défier des gens et d’en faire des esclaves. Toujours aussi intriguant.

Alors qu’au fil des épisodes, les rapports maître-esclave se font, se défont et se refont, un nouveau porteur de SCM – pour « Slave Control Method », un appareil révolutionnaire à porter en bouche et qui permet de défier des gens et d’en faire des esclaves en cas de victoire – fait son entrée: Marie, une fille grassouillette aux allures de madone un peu barrée et à qui le lycéen Guekkô voue une admiration sans bornes. A sa demande, il part espionner Julia, la première esclave de Ryûô.

Un personnage central (Ryûô) qui semble amorcer un virage dans son attitude, un autre jusqu’ici très secondaire prêt à se dévoiler et de nouveaux protagonistes au profil intéressant, la galerie de porteurs de SCM s’étoffe de plus en plus. On aurait pu s’y perdre mais les relations entre les différents acteurs de « La cité des esclaves » sont clairement rappelées dans un tableau en début d’album. En outre, si on ignore toujours la finalité d’une telle invention, ce tome 7 continue d’offrir d’alléchants rebondissements. Sortie du 8e opus, le 25 mai prochain.

Dessinateur : Hiroto Ooishi – Scénariste : Shinichi Okada – Editeur : Casterman, collection Sakka – Prix : 8,45 euros.

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