KAAMELOTT – Tome 7. Contre-attaque en Carmélide

Une mystérieuse flotte barbare débarque sur les côtes de la Carmélide et enlève l’épouse du roi Arthur. Un nouvel épisode de l’adaptation de la fameuse série TV. Très divertissant.

Directement inspirée de la série télévisée diffusée sur M6, la série BD « Kaamelott » continue sur sa lancée avec un 7e tome attendu par ses fans car repoussé de plusieurs mois. Toujours scénarisé par Alexandre Astier (le créateur de la série TV) et dessiné par le Belge Steven Dupré, ce nouvel opus s’intéresse particulièrement au personnage de Léodagan, beau-père du roi Arthur, et nous fait vivre en direct l’attaque de la Carmélide par un mystérieux peuple ennemi qui en profite pour enlever la reine Guenièvre. Alors que son époux Arthur part chercher du renfort à Kaamelott, l’irascible Léodagan se prépare seul à la bataille, s’obstinant à refuser l’aide de son gendre.

Un décor médiéval et des dialogues contemporains sur le mode humoristique, voilà la recette à succès des plus de 500 épisodes que compte la série TV qui a évidemment été reprise ici. Il n’empêche, l’album n’est pas une simple resucée de la série, juste bonne à faire marcher le tiroir-caisse des produits dérivés. Car « Contre-attaque en Carmélide » est vraiment drôle avec ces dialogues décalés, ces aventures rocambolesques, ces quiproquos ridicules et les comportements puérils des personnages où, comme d’habitude, tout le monde n’en fait qu’à sa tête… Certes, les fameux ennemis sont tellement mystérieux qu’on ne sait absolument rien d’eux. Certes, l’histoire s’accélère soudain abruptement. Certes, même si l’album forme une histoire complète et peut se lire indépendamment des précédents, la succession de personnages qui déboulent sans nous être présentés peut perturber le lecteur qui ignore tout de la série télévisée (voire même les fans car la ressemblance avec les acteurs originaux laisse parfois à désirer). Mais heureusement, l’ensemble reste globalement très compréhensible et surtout très divertissant.

A noter, le changement de coloriste dans cet opus, Picksel succédant à Benoît Bekaert pour un résultat comparable.

Casterman

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