JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES – Tome 7. L’Hyperrêve

Julius Corentin Acquefacques et son voisin se retrouvent prisonniers d’un hyperrêve et seul le professeur Ouffe peut les aider à en sortir. Un jeu graphique et narratif vertigineux.

Tout commence (à moins que…) quand Julius Corentin Acquefacques se réveille et qu’il a l’impression que quelque chose cloche. Peut-être parce qu’il est dans le rêve du voisin, à moins qu’il ne soit plutôt en train de rêver qu’il est dans le rêve du voisin. Bref, comme dit ce dernier, « c’est mal parti pour finir »!
Car dans cette aventure onirique où le « prisonnier des rêves » se retrouve confronté à l’hyperrêve, produit de la collision de deux surrêves, on y traitera de réalité et de rêve, de fini et d’infini, d’infiniment petit, de nombres infinis, de perspectives, de vide plein de vide, de quasi-tout et de presque-rien, voire même d’au-delà… Heureusement, le professeur Ouffe qui tentent d’aider Julius et son voisin est là pour nous éclairer (ou pas).
Somme de réflexions existentielles et d’expérimentations narratives, ce tome 7 nous embarque donc dans un récit délirant sans véritable histoire mais aux dialogues ciselés et au graphisme en noir et blanc vertigineux. Le propos métaphysique aux abords complexes s’avère en fait plutôt clair et accessible si tant est qu’on peut y trouver des réponses certaines. On appréciera aussi le côté ludique l’album avec au détour d’une planche un jeu sur les formats et un autre sur les pliages qui ont dû donner du fil à retordre à l’imprimeur.

Dessin et scénario: Marc-Antoine Mathieu – Editeur: Delcourt – Prix: 17,95 euros.