JOE – Dans l’univers de Méto

Un adolescent est soustrait à sa famille pour être envoyé par les autorités dans une île. Mais sa rencontre fortuite avec de jeunes rebelles va changer son destin. Un récit divertissant qui s’inscrit dans l’univers de «Méto».

Après l’adaptation en bande dessinée de sa trilogie culte « Méto » (oeuvre traduite en huit langues et récompensée par une dizaine de prix littéraires), Yves Grevet a imaginé un nouveau cycle: trois histoires complètes suivant le parcours de trois personnages: Nestorius et Ursina dont les tomes sont déjà parus et désormais Joe.
Nous sommes toujours dans un monde dystopique où seulement quelques zones (dites blanches) non contaminées par l’arme nucléaire sont habitables. Les familles y vivant ne peuvent élever qu’un enfant, les autres sont livrés aux autorités de la Zone qui les répartiront dans différentes îles en leur attribuant un rôle bien défini: Nestorius était une machine à tuer sans états d’âme, Ursina une espionne. Quel destin attend donc le jeune Joe qui réussit à échapper un temps aux autorités en se cachant avec les Chiendents, des adolescents rebelles survivant en marge de la société?
Comme dans les deux autres tomes, l’intrigue questionne sur l’endoctrinement et le libre-arbitre, la collaboration et la résistance. L’intrigue destinée à un lectorat assez jeune est classique et sans grande surprise mais elle se lit bien soutenue par des planches de l’Espagnole Maribel Conejero, au trait semi-réaliste efficaces.

Dessinatrice: Maribel Conejero – Scénariste: Yves Grevet – Editeur: Glénat – Prix: 16,90 euros.