JE SUIS UN ASSASSIN (et je surpasse le héros) – Volume 1

Des élèves sont transportés dans un monde qu’ils vont devoir sauver, en mode RPG. Parmi eux, un jeune homme qui se voit élever au rang d' »assassin » et qui comprend vite qu’il se trame quelque chose de louche. Un manga isekai intrigant.

A l’instar de « Cautious Hero » paru il y a peu chez Doki Doki également, « Je suis un assassin » appartient au genre isekai où un individu lambda se retrouve soudain propulsé dans un monde fantastique et chargé d’une quête à accomplir. Et ici c’est Akira Oda qui s’y colle. Comme tous les autres élèves de sa classe, il est téléporté dans un château où un roi leur explique qu’ils doivent aider à sauver le royaume humain de Laytice, sous la menace d’une invasion démoniaque. Pour ce faire, ils vont devoir s’entraîner en fonction du rang qui leur a été attribué selon leurs compétences. Comme l’indique le sous-titre, le rang de héros ne revient pas à Akira Oda qui se retrouve classé en assassin en raison de son extrême discrétion.
Adapté du light novel de Matsuri Akai, ce manga toujours en cours au Japon (trois tomes sont parus) commence par planter le décor (très sommaire malheureusement) et les protagonistes: une bande de lycéens naïfs et sans grande personnalité, l’un d’eux qui se détache du lot par son intelligence et sa perspicacité, les représentants de l’autre monde qui cachent clairement le véritable enjeu de la quête… Il y a sans nul doute des conspirations et une lutte du pouvoir là dessous et c’est ce côté du manga qui parvient à piquer notre curiosité, la petite enquête menée discrètement par Akira Oda s’avérant suffisamment intrigante pour l’instant. Pour le reste, le côté jeu de rôle (RPG) avec des personnages aux statistiques prédéfinies (détection du danger, charme, discrétion, magie, etc) qu’ils améliorent en s’entraînant et des niveaux qu’ils doivent passer dans un donjon est amusant au début mais perd vite de son intérêt.

Dessinateur: Aigamo Hiroyuki – Scénariste: Akai Matsuri – Editeur: Doki Doki – Prix: 7,50 euros.

Share