IZNOGOUD – Tome 31. Moi, calife…

De nouveaux auteurs, de nouveaux gags mais le même objectif pour Iznogoud: devenir calife à la place du calife. Cinq histoires en demi-teinte.

Cinq histoires de huit planches pour fêter le retour du vizir le plus ignoble de la bande dessinée. C’est le format original des aventures d’Iznogoud imaginées par René Goscinny que poursuivent Jul, l’auteur de « Silex and the city », Laurent Vassilian qui a déjà signé deux albums et un nouveau venu dans la BD, Olivier Andrieu. Un trio de scénaristes pour des gags basés surtout sur les calembours et évidemment les stratagèmes les plus tordus d’Iznogoud pour piéger le bon Haroun El-Poussah: une potion magique qui change un humain en animal, un jeu d’échecs qui escamote le perdant de la partie, une toile qui transforme le portraitisé en zombie, etc.
Le cahier des charges est respecté: les personnages restent fidèles à eux mêmes, le rythme et le format des gags donnent du rythme à l’ensemble et les dessinateurs – Nicolas Tabary qui signe ici ses dernières planches et passe le relais à Elric – réalisent des planches homogènes. Mais globalement les gags multipliant jeux de mots et références à l’époque contemporaine (de Louis-Ferdinand Céline aux LGBT en passant par Jacques Brel et le Velib) s’avèrent peu drôles, un peu lourds et peinent à convaincre.

Dessinateurs: Nicolas Tabary et Elric – Scénaristes: Jul, Laurent Vassilian et Olivier Andrieu – Éditeur: Imav Editions – Prix: 11,90 euros.

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