HORIZONS OBLIQUES

Opération de secours emmenée par une IA pour aller chercher deux cartographes disparus dans un univers parallèle. Un voyage métaphysique visuellement marquant.

Dans les années 4040, un couple de cartographes disparaît alors qu’il était chargé de délimiter une étrange dimension parallèle, nommée « la passerelle ». Quelques années plus tard, leur fille Adley part à leur recherche avec l’aide de Staden, une Intelligence Artificielle à la sensibilité très humaine.
Pour sa première bande dessinée, le peintre et graphiste américain signe une aventure de science-fiction aux frontières de notre réalité et de notre espace-temps. Si le récit manque un peu d’humanité et de chaleur, il est visuellement marquant. Prenant leurs aises dans un album à la forte pagination (plus de 140 pages), les planches aux grandes cases eu au trait réaliste proposent un univers énigmatique fait de cartes holographiques, de paysages urbains fantasmés, de perspectives verticales ou plongeantes, de grandes architectures déstructurées qui se désagrègent soudain en une multitude de fragments.
L’ensemble soigné rappelle évidemment « les cités obscures » de Peeters et Schuiten, ce dernier ayant d’ailleurs participé à un entretien croisé avec Richard Blake inclus dans cette édition.

Dessin et scénario: Richard Blake – Editeur: Urban comics – Prix: 21 euros.

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