DO A POWER BOMB!
Lona Steelrose accepte de participer à un étrange tournoi de catch dans l’espoir de ressusciter sa mère, championne de catch.
Enfant, elle a vu sa mère mourir sous ses yeux lors d’un combat mais Lona Steelrose est tout de même devenue catcheuse elle aussi malgré la désapprobation de son père. Son destin bascule lorsqu’un étrange nécromancien fan de catch l’invite à participer à un tournoi en équipe de deux dans un monde parallèle avec des concurrents issus de différentes planètes. Le duo gagnant aura l’opportunité de ramener une personne de son choix à la vie.
Daniel Warren Johnson (« Extremity », « Murder Falcon ») est un grand fan de catch (japonais en particulier, pour les connaisseurs) depuis les nuits blanches qu’il a passées avec son nourrisson et cela se voit. A l’instar de ses collègues Jerry Frissen et sa « Lucha Libre » ou Run et sa Lucha Ultima (« Mutafukaz »), amateurs de catch mexicain, l’Américain se régale visiblement dans des combats explosifs entre lutteurs improbables (des orangs-outanss, des démons à têtes de métal, etc). Les planches, au graphisme très détaillé, dégagent violence et vitesse et plongent le lecteur dans une ambiance survoltée, assez jouissive avouons-le. Un bémol toutefois: malgré l’histoire humaine développée (on y parle deuil, reconstruction et amour filial), le scénario reste basique – en fait une succession de combats à la difficulté croissante au dénouement attendu – et la conclusion s’avère un peu fumeuse.
Une version en noir et blanc grand format de « Do a Powerbomb! » est également disponible au prix de 29 euros.
Dessin et scénario: Daniel Warren Johnson – Editeur: Urban Comics – Prix: 19 euros.