DJINN – Tome 10. Le pavillon des plaisirs
Faire l’éducation sexuelle de la future femme du Maharadjah, telle est à la mission de Jade. Un nouveau cycle érotique et particulièrement envoûtant.
Nouveau cycle, nouvelle civilisation. Situé chronologiquement entre « Ottoman » et « Africa », le cycle « India » replonge le lecteur dans le monde clos des harems. La mère du Maharadjah du Rajasthan demande à Jade d’initier sa future belle-fille à l’art de l’amour. Objectif: que celle-ci, fille d’un célèbre rebelle, soit à même d’exercer son influence sur le Maharadjah, jugé trop favorable aux Britanniques.
« Le pavillon des plaisirs » est sans doute l’album le plus érotique de la saga. Logique puisque plus que jamais, l’amour est une arme dont usent habilement les personnages à travers intrigues du palais et autres conspirations politiques. Le récit est cette fois linéaire mais pas moins passionnant: Dufaux met en place ses pions et les différents protagonistes commencent juste à se dévoiler. Lentement, il pose également les bases d’une intrigue fantastique avec une étrange malédiction planant sur la famille royale et une « présence » que seule Jade peut voir. L’album, au trait d’Ana Mirallès décidément toujours aussi élégant, relance ainsi avec brio la série.
Le cycle « India » peut se lire indépendamment du cycle « Africa » mais on ne saurait trop conseiller au lecteur de se plonger dans l’ensemble de la série pour avoir une vue d’ensemble du travail effectué depuis 2001 par les deux auteurs.
– Dargaud