DAY MEN – Tome 1. Lux in tenebris

Les vampires ont beau être immortels et surpuissants, quand le jour est venu, ils se trouvent fort dépourvus. Heureusement les « day men » sont là. Une série captivante qui renouvelle le genre vampirique.


« Day Men » est une histoire de vampires, c’est un fait. Mais que ceux qui font une overdose de ces créatures assoiffées de sang ne fuient pas en courant. Car l’histoire mise en place par Matt Gagnon (« Freelancers ») et Michael Alan Nelson (« Hexed », « Supergirl ») se révèle hautement addictive. 

David Reid est un « day man », c’est-à-dire un mortel dévoué et sur-entraîné engagé par les vampires pour régler leurs problèmes du quotidien pendant qu’ils dorment la journée. Et des problèmes, la famille Virgo en a: un de ses membres est accusé d’avoir tué un vampire d’une autre grande famille, un « trafic de crocs » lui est imputé, la trêve risque d’être rompue…

Bref, on est autant dans un récit de vampires que dans un polar façon règlements de compte entre familles mafieuses, luttes de pouvoir et conflits d’intérêt. Et le mélange fonctionne avec une intrigue bien ficelée, de nombreux rebondissements et surtout des personnages charismatiques. A commencer bien sûr par David l’homme de main plongé au milieu de prédateurs puissants et méprisants mais aussi toute une tripotée de vampires qu’ils soient élégants, jet-setteurs, guerriers ou bizarres… Le travail graphique de Brian Stelfreeze au style réaliste est également efficace, en particulier dans les scènes d’action, la vitesse de déplacement des vampires dans les combats étant par exemple bien rendue.

Publié au sein du label Glénat comics – passé à la vitesse supérieure en début d’année avec de bons albums comme « Sex Criminals » – « Day Men » a les atouts pour nous rendre accro. 

Dessinateur: Brian Stelfreeze – Scénaristes: Matt Gagnon et Michael Alan Nelson – Editeur: Glénat Comics – Prix: 15,95 euros.

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