CHRONOSQUAD – Tome 4. Concerto en la mineur pour timbales et grosses têtes

Suite et fin d’une enthousiasmante aventure spatio-temporelle dans les pas de l’équipe d’agents régulateurs des voyages temporels.

Leonard de Vinci débarque à notre époque pour parler à Liz de leur enfant à naître; la terrible Silvenberg est dans la nature; Céleste et Djede cherchent à rejoindre un chronoport pour rentrer chez eux; Bloch découvre enfin qui sont ses parents biologiques; et les Chronosquads sont menacés de perdre leur mission de protection du chronotourisme au profit de la société privée JTL… Avec toutes les pistes narratives ouvertes dans les précédents tomes, cet ultime opus promettait d’être chargé. C’est le cas mais, pas d’inquiétude, le récit reste dynamique et fluide, les personnages sont attachants, les problématiques sociétales ne sont pas oubliées et les conclusions tiennent la route. Le trait expressif de Panaccione est également une franche réussite. Décidément, on n’aura pas vu le temps passé avec cette série de près de 1.000 pages qui revisite avec originalité le thème du voyage spatio-temporel. Pour une première incursion dans la bande dessinée, l’historien Giorgio Albertini a tapé dans le mille.

Dessinateur : Grégory Panaccione – Scénariste : Giorgio Albertini – Editeur : Delcourt, collection Geopolis – Prix : 25,50 euros.

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