CARPE DIEM – Amour, spleen et tatouage

Largué par sa copine, Thimothée décide de se faire tatouer. Immersion dans un salon pour en savoir plus sur la symbolique du tatouage et les motivations des clients.

Cela fait deux mois que Thimothée s’est fait larguer par sa copine. Alors pourquoi ne pas extérioriser sa déprime sur son épiderme?

Si l’auteur de « Voyage en tête de gondole » et « Football district » a bien connu une séparation et s’il a bien un ami tatoueur, le reste n’est que fiction. Une fiction basée néanmoins sur les informations et les anecdotes recueillies pendant les heures passées en immersion dans un salon de tatouage, un carnet et un crayon à la main. Au fil des pages en bichromie de bleu et rouge – hormis les tatouages en noir dessinés dans un style plus réaliste que le reste -, on en apprend un peu sur la technique du tatouage mais surtout sur son côté sociologique et symbolique alors que selon un sondage réalisé par l’Ifop en 2018, 18% des Français de plus de 18 ans sont tatoués, soit un Français sur cinq. Que vous ayez envie d’un tatouage de tête de loup (oubliez si vous cherchez l’originalité…) ou du prénom de vos enfants, « Carpe diem » montre, sur un ton léger, que cela doit être un acte mûrement réfléchi.

Dessin et scénario: Thimothée Ostermann – Editeur: Fluide Glacial – Prix: 17,90 euros.

Interview de Timothée Ostermann : « Le monde du tatouage est drôle »

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