CANDY MOUNTAINS – Tome 2

Pourquoi les comateux se retrouvent-ils pourchassés par un colosse sanguinaire? Conclusion cohérente mais au changement d’ambiance décevant.

A défaut d’être totalement terrifiant, le premier opus de « Candy Mountain » était suffisamment oppressant pour nous tenir en haleine. Le second démarre dans le même esprit: Alice parviendra-t-elle à empêcher l’inexplicable décès des patients comateux de l’hôpital – parmi lesquels sa propre fille – coincés dans une dimension parallèle à la merci d’un colosse sanguinaire?

Mais rapidement le ton change. Les allers-retours entre l’hôpital désaffecté virtuel et le vrai service sont incessants: à peine le temps de se dire que l’endroit fiche décidément les jetons que nous revoilà parmi les vivants. De même, le mystérieux tortionnaire fait beaucoup moins dans le gore et certaines situations se répètent sans rien apporter de nouveau. Bref, « Candy Mountains » ne fait vraiment plus peur du tout…

L’idée de Nikko était pourtant louable: sortir du genre horrifique pur en apportant un éclairage psychologique. En l’occurrence l’enfance maltraitée. De ce point de vue l’intrigue se tient parfaitement mais la rupture de ton avec l’épisode précédent est vraiment trop flagrante. Les lecteurs qui avaient été séduits par l’ambiance des jeux horrifiques à la « Silent Hill » vont rester sur leur faim.

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