BIG ORDER – Tome 1
Vous rêvez que votre voeu le plus cher se réalise? Des « Orders » l’ont fait, et c’est le chaos. Nouvelle série au scénario intriguant mais au character-design trop proche de « Mirai Nikki ».
Hoshimiya Eiji en a gros sur le coeur. Il y a dix ans, gamin, il a failli causer la destruction du monde (et a provoqué la mort de ses parents du même coup) en faisant… un voeu. Parallèlement à cette catastrophe, sont apparus d’autres « Orders », ces gens capables de transformer n’importe quel voeu en pouvoir…
Pratique. Tant pour les fameux Orders que pour le scénario qui pourra ainsi évoluer à peu près dans tous les sens sans souci de vraisemblance. Pendant qu’une méchante a le don d’immortalité (c’est ballot), Eiji lui a le pouvoir de contrôler personnes et objets qui se trouvent là où il a posé le pied… Dis comme ça, c’est un peu ridicule. A la lecture aussi d’ailleurs. Heureusement, les dernières planches qui mettent en scène une société secrète aux ambitions politiques radicales piquent la curiosité. On finit aussi par comprendre un peu mieux de quoi il retourne après un récit confus dans lequel le mangaka a multiplié les combats, les raccourcis et le nombre de personnages, voulant sans doute insuffler beaucoup de rythme à son tome d’introduction. Les fans de Sakae Esuno ne seront pas dépaysés en tout cas: les héros de « Big Order » ressemblant physiquement comme deux gouttes d’eau à ceux de sa précédente série « Mirai Nikki »!
Le manga compte actuellement quatre volumes au Japon.