AIR – Tome 1. Sous un ciel moins gris
Dans un monde où l’air est devenu un moyen de tenir la population sous son joug, un homme est missionné pour infiltrer un réseau terroriste. Un récit post-apocalyptique assez classique mais bien mené.
Depuis que des météorites se sont écrasées sur le sol gelé permafrost, libérant des bactéries mortelles, respirer est un luxe. L’État gère d’une main de fer la distribution d’air en fournissant à la population les doses d’oxygène au compte-goutte. Mais depuis peu un mystérieux réseau terroriste détruit des aéronefs censés aspirer les particules nocives pour rendre l’atmosphère à nouveau respirable.
Dystopie en deux tomes signée du duo Pelaez-Porcel (« Dans mon village, on mangeait des chats »), « Air » prend pour cadre une planète en mode survie après une catastrophe environnementale et sous la coupe d’un régime totalitaire. L’intrigue est assez classique et, à la fin de ce premier volet, plusieurs mystères sont déjà éclaircis mais le récit est fluide, les rebondissements bien présents, l’ambivalence du personnage principal est intéressante et les décors rétro-futuristes réalistes sont réussis.
Dessinateur: Francis Porcel – Scénariste: Philippe Pelaez – Editeur: Grand Angle – Prix: 16,90 euros.