«Toute la France dessine» invite Gilles Rochier
C’est le 20e épisode de l’opération numérique organisée dans le cadre de l’Année de la Bande Dessinée 2020.
Après Florence Dupré La Tour, c’est au tour de Gilles Rochier de participer à l’opération «Toute la France dessine!». C’est le 20e rendez-vous de l’opération «Toute la France dessine!» mais la règle du jeu reste la même: chaque semaine les sites et réseaux sociaux du ministère de la Culture, de la CIBDI, du Centre national du livre (CNL) et les sites partenaires mettent en ligne, avec le hashtag #ToutelaFranceDessine, les deux premières cases d’un strip de quatre cases dessinées par un auteur ou une auteure de BD. Les internautes sont invités à poursuivre l’histoire en complétant les cases vierges et à publier leurs créations sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter et Youtube) avec #Toutelafrancedessine et #CultureChezNous sans oublier de mentionner @2020annéeBD. Une sélection des contributions de « Toute la France dessine ! » est publiée sur les sites et réseaux sociaux partenaires de l’opération et sera exposée à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image lors de la prochaine édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.Le strip de Gilles Rochier est à compléter et télécharger sur le site de la CIBDI.
Né en 1968, Gilles Rochier découvre à l’orée de la trentaine le monde du fanzine et fonde « En vrac » en 1996. Il y raconte des histoires qui lui sont arrivées dans son quartier. Une œuvre éponyme éditée en 2002 en compile le meilleur. En 2008, sort « Temps Mort », œuvre autobiographique ou l’auteur fait le point à l’aube de ses 40 ans, plus que jamais accro à la bande dessinée, issue quasi-rédemptrice à une vie qu’il a oublié de vivre. « Je raconte l’histoire de ma dépression, mon quartier, ma vie, les vieux copains. Cette vie qui m’entoure et que je ne voyais pas avant. »
Avec « T.M.L.P (Ta Mère La Pute) » où il regarde de nouveau son quartier de banlieue, il remporte le prix Fauve Révélation 2012 au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. En 2019, parait « Solo », récit autobiographique sur les évènements de 2015.