Portrait-robot de l’édinaute BD selon Sandawe

L’éditeur de BD basé sur le crowdfunding a réalisé une étude sur le profil du passionné de bande dessinée qui investit dans le financement des projets de bande dessinée.

A l’occasion du Festival d’Angoulême, les éditions Sandawe publient les résultats d’une enquête, réalisée à propos du financement participatif (« crowdfunding ») en bande dessinée, et dressent ainsi le portrait-robot de l’édinaute BD moyen.

Qui est-il? Amateur de bande dessinée averti (franco-belge de préférence), c’est un homme de 35 à 49 ans, Français ou Belge francophone qui a découvert le crowdfunding depuis moins de deux ans. Il fonctionne « au coup de cœur, sans se fixer de budget, en se fiant à (sa) vision personnelle de la qualité du projet ». A ce jour il a déjà investi entre 100 et 500 euros (avec une limite de 50 euros par projet en général).

Quelles sont ses motivations? La première d’entre elles n’est pas en tout cas de « réaliser une opération financière juteuse ». L’édinaute « participe principalement au phénomène pour soutenir des projets ou des auteurs et suivre en direct les coulisses de la création ». Il est convaincu que « le crowdfunding pallie des lacunes de l’édition traditionnelle, dont il est le complémentaire. » Grand collectionneur (sa bibliothèque se compte en millier d’albums), il apprécie également de pouvoir recevoir en échange des cadeaux exclusifs (édition collecter, ex-libris signés et numérotés…).

L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.153 personnes qu’il s’agisse de participants à des sites de crowdfunding généralistes (Ulule, MyMajorCompany, KissKissBankBank…) ou de crowdfunding 100% BD (Sandawe.com).

Lancé en janvier 2010, Sandawe.com annonce par ailleurs avoir déjà permis de financer 18 albums (bientôt 21) grâce à une communauté de plus de 8.000 membres qui ont rassemblé plus de 800.000 euros (avec un panier moyen de 350 euros).

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