Les « Confessions » de François Rivière

Le scénariste est tombé dans la BD en découvrant enfant « Le Mystère de la Grande Pyramide » d’Edgar P. Jacobs.

François Rivière est un critique littéraire, romancier, traducteur, chroniqueur radio, essayiste et scénariste de bande dessinée (« Blitz », « Victor Sackville « , « Le Privé d’Hollywood »…) né en 1949 en Charente-Maritime. Il est notamment spécialiste de littérature policière et notamment d’Agatha Christie. Il lui a consacré plusieurs ouvrages ainsi qu’une collection de BD adaptant ses plus fameux romans.
Aux éditions Impressions Nouvelles, il vient de publier « Confessions d’un amateur de bande dessinée belge », un ouvrage de quelque 130 pages (16 euros), parsemé de petites illustrations signées Hubert Van Rie, dans lequel il raconte sa passion pour le 9e art: “Pour le Noël de mes neuf ans, j’obtins de ma grand-mère qu’elle m’offre le premier épisode du ‘Mystère de la Grande Pyramide’ d’Edgar P. Jacobs. Je succombai immédiatement aux bienfaisants sortilèges de ce que je considère comme l’âge d’or de la bande dessinée belge. S’ensuivit la découverte d’autres dessinateurs comme Jacques Martin, l’auteur d’’Alix’, ou ‘Raymond Macherot’ dont la série animalière qui m’enchantait fut comme un viatique à un moment difficile de ma jeune existence. Les années passant, j’eus l’envie très naturelle d’entrer en relation avec les dieux de mon Olympe. Aussi pris-je un jour le train pour Bruxelles. Dès lors, comme je me plais à le raconter dans ces pages, rien ne me retint de conclure une alliance quasi filiale avec les célébrants d’un culte magique dont le grand prêtre se nommait Hergé. À partir de 1970, j’ai pu ainsi me sentir accueilli presque avec effusion dans l’intimité de Jacobs au Bois des Pauvres, établir une vraie complicité avec Jacques Martin, personnage très attachant, et être admis dans le cercle très privé du créateur de Tintin.”

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