Festival d’Angoulême: la pression monte autour de la nouvelle association

La constitution de l’Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême fait bondir l’Association du FIBD et 9eArt+.

La création officielle, en début de semaine, de l’Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême (composée notamment de l’Etat, des collectivités locales, des organisations professionnelles de l’édition) fait vivement réagir les organisateurs du Festival international de la BD. Dans un communiqué commun intitulé « Pour l’indépendance du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême », l’Association du FIBD et 9eArt+ estiment en effet que « cette association qui prétend passer des conventions avec la structure organisatrice du Festival, n’offre pas les conditions à même de garantir l’indépendance éditoriale de celui-ci. » « Comment peut-on être rassuré sur la garantie de notre indépendance quand la nouvelle association est présentée comme une instance de gouvernance par certains élus. Ou quand l’association a pour objectif de maîtriser et contrôler l’utilisation des financements publics et privés. C’est inacceptable, et nous ne l’accepterons jamais. L’association historique est spoliée et rien ne justifie cette spoliation », a par ailleurs déclaré Delphine Groux, présidente de l’association du Festival de la BD d’Angoulême, au journal Sud Ouest. « Nous ne voulons pas prendre le risque d’être sous tutelle politique ou sous tutelle marchande « , a souligné également Franck Bondoux, délégué général du Festival. L’Association du FIBD et 9eArt+ demandent donc au ministère de la Culture de modifier les statuts de l’Association pour le développement de la bande dessinée.

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