APPARE JIPANGU – tome 1

Une histoire insipide dont le seul atout est d’être signé d’une mangaka connue des amateurs de shojo manga, Yuu Watase.

A 15 ans, Yusura n’est pas une adolescente comme les autres. Et pas seulement parce qu’elle est un véritable garçon manqué. Cette orpheline, élevée par le couple de commercants qui l’a trouvée au pied d’un cerisier, est dotée d’un étonnant pouvoir qui lui permet d’effacer la tristesse des gens grâce à son bâton magique. Un jour, celle qui se fait appeler « la pourfendeuse de regrets » croise le chemin de Samon, le fils d’un seigneur voisin qui parcourt la région à la recherche d’une certaine Otéru.

Le shojo manga a ses adeptes et ses détracteurs. Le style de Yuu Watase (« Ayashi no Ceres » et « Imadoki ») aussi. Pourtant d’un côté ou de l’autre, il faudra bien convenir que cette nouvelle comédie au temps des samouraïs n’est pas, et de loin, un titre inoubliable.

Le scénario est très classique: les aventures d’une jeune fille dynamique prête à aider son prochain, ses premiers émois amoureux, sa naïveté… Bref, gentillet.

Rien d’original donc d’autant que les dialogues – à l’humour très aléatoire – sont globalement ennuyeux et que les dessins n’ont rien d’exceptionnel non plus: la jeune Yusura est mignonne mais sans plus. Le trait est simple et les décors bien souvent inexistants, ce qui est d’autant plus dommage que l’histoire se passe dans le Japon médiéval et que l’on aurait aimé s’imprégner davantage de cette ambiance. Mais à vrai dire, ici, hormis les costumes et les épées, « Appare Jipangu » pourrait très bien se dérouler dans le Japon actuel sans que cela ne change quoi que ce soit à l’intrigue, ni aux caractéristiques des personnages.
On oublie et on passe à autre chose.

Tonkam

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