WALLACE L’INTRÉPIDE
Le jeune Wallace vit avec sa famille dans la baie de Port Douillet. Des strips à l’humour naïf et empreint d’une certaine nostalgie.
Doublement sélectionné aux Eisner Awards 2018 dans les catégories « meilleur album pour les 9-12 ans » et « meilleur album d’humour », « Wallace l’intrépide » raconte les petites aventures du quotidien d’un jeune garçon, de sa famille et de ses amis dans une petite ville de bord de mer, Port Douillet. Les différentes saynètes assez courtes délivrent un humour tendre et naïf empreint d’une certaine nostalgie, quelque part entre « Calvin & Hobbes » et les « Peanuts ». En mettant en scène sur plus de 160 pages une famille un peu à l’écart de la modernité – papa est pêcheur, maman jardine, les enfants jouent à des jeux simples -, ces strips correspondent d’ailleurs à la volonté de Will Henry de recréer à l’ère du smartphone un monde où « les enfants collectionnent encore les insectes et les cerfs-volants et mangent les cônes de glace par le bas ». L’absence de décors et surtout le dessin particulier (un trait épais, des oreilles et des nez allongés sur des têtes carrées) peuvent toutefois rebuter quelque peu.
Dessin et scénario: Will Henry – Editeur: Jungle – Prix: 20 euros.