UN AIR DE GRAVITÉ
Trois histoires terrifiantes racontées par un Jean-Paul Sartre quasi décérébré. De l’humour noir morbide à souhait.
Sur les berges du Styx, un philosophe Jean-Paul Sartre au « cervelard tout abimoché, légèrement pescadé, en un mot bien regressoné » passe le temps en dissertant sur la vie et en racontant à un Nietzsche pêcheur de mérou trois histoires glauques et morbides arrivées aux « Ayant été » débarquant dans le monde de l’éternel repos: « La horde de la douce nuit », « La mère des viscères » et « Un air de gravité ». Trois récits aux noms évocateurs dans lesquels les univers de Noël, l’Egypte des pharaons et la magie du cirque basculent dans l’horreur. Car dans cet album en noir et blanc, les monstres sont forcément effrayants et les infortunés héros vivent toujours une fin atroce. Mais n’ayez pas peur de faire des cauchemars et laissez-vous entraîner dans l’univers particulier de Foerster teinté d’humour noir.
Dessin et scénario: Philippe Foerster – Editeur: Glénat – Prix: 22 euros.