ULTIMATE AGENCY – Tome 1. Le requiem des chiens galeux

Une énième affaire de meurtre et de disparition menée par un détective privé new-yorkais et sa secrétaire sexy. Pas de quoi révolutionner le genre du polar.

Les affaires ne se bousculent pas à l’agence de détective privé de Louis Bama. Alors quand son ancien supérieur dans la police, Jack Draghana, vient lui demander d’enquêter sur la disparition de son frère, pas question de faire la fine bouche. On vient de retrouver les papiers du frère en question sur un clochard assassiné à Central Park. L’affaire prend de l’ampleur quand Jack Draghana échappe par miracle à un attentat.

Le détective privé bourru et mal rasé, flanqué d’une secrétaire sexy (qui s’habille comme Jennifer Lopez en l’occurrence) à qui on vient proposer une grosse affaire, tout le monde connaît. Ce n’est pas d’une grande originalité, c’est même cliché, mais c’est plutôt vendeur. Surtout que les dialogues se veulent incisifs, donnant à Louis Bama des petits airs de Nestor Burma.

La comparaison tient effectivement la route les dix premières pages. Ensuite, le lecteur finit par se lasser de ces personnages caricaturaux et de ces dialogues qui manquent de naturel. Quant à l’intrigue policière, elle n’est pas inintéressante et démarre assez vite mais là encore au bout de quelques pages, le récit s’enlise et n’avance plus. On s’ennuie malgré le dessin agréable de Verdier qui signe ici son premier album.

Au final, « Ultimate Agency » ressemble à une série télévisée, l’une de celles que l’on regarde machinalement pour se changer les idées mais qu’on a l’impression d’avoir vu 1000 fois. L’une de celles que l’on oublie sitôt le poste éteint.

Glénat

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