TIGRESSE BLANCHE – Tome 4. Une espionne sur le toit
Agent communiste et membre des Tigresses blanches, Alix Fin Yu doit prouver son efficacité et sa fidélité à la cause. Une série qui continue de charmer malgré un humour malheureusement moins présent.
Le Général Tai Li des services secrets du Kuomintang est-il vraiment mort dans un attentat? Et Alix Fin Yu a-t-elle été bien inspirée de sauver la vie à l’espionne qu’elle était chargée d’éliminer? Réussira-t-elle enfin à devenir la maîtresse du ministre des Finances de Tchang Kaï-Chek?
D’album en album, notre belle espionne chinoise se perfectionne dans son rôle de Tigresse blanche – de jeunes espionnes surentraînées appartenant à une triade féministe proche des partisans de Mao Tsé Toung -, tout en essayant de garder sa virginité et de ne tuer que lorsque la morale l’exige. Ici, son professeur lui apprendra les très utiles 99 points de pression suprêmes: 63 d’entre eux suscitent un « plaisir extrême » tandis que les 36 autres engendrent une « douleur sublime ». Tout un programme…
La lecture d' »Une espionne sur le toit » est toujours agréable et le charme de la belle Alix agit encore mais au fil des albums on se rend compte aussi que la série a perdu de sa force depuis le premier tome et surtout par rapport à la série « Les innommables » dans laquelle notre héroïne est née. Si le trait dynamique de Conrad fait mouche et si l’histoire et la politique chinoises continuent de servir de base au scénario, l’humour se fait moins présent, lui: répliques et jeux de mots savoureux viennent moins souvent dérider le lecteur ce qui avouons-le, pour une histoire qui se passe en Asie, est un comble.
– Delcourt