OLYMPUS MONS – Tome 1. Anomalie Un

2026. De mystérieux artefacts sont découverts tant au fond de la mer Baltique que sur la planète Mars. Mise en bouche, classique mais efficace, d’une thriller d’anticipation à la Christophe Bec.

En 2026, alors que des chercheurs découvrent au fond de la mer de Barents les vestiges d’un étrange objet cylindrique, une équipe de télévision s’apprêtent à partir pour le mont Ararat où une mystérieuse anomalie a été photographiée en 1949. A des dizaines de millions de kilomètres de là, sur le mont Olympe de la planète Mars, des cosmonautes tombent sur l’épave d’un engin spatial.

Trois mystérieux artefacts disséminés un peu partout mais dont l’origine commune ne semble guère faire de doute… Cette nouvelle saga – deux albums sont prévus par an – est encore très loin de livrer ses secrets mais le postulat est pour l’instant classique, faisant se croiser plusieurs histoires, dans la lignée des autres séries d’anticipation fantastique de Christophe Bec. On peut le regretter mais le scénariste sait y faire, ses personnages sont bien campés, les découvertes s’enchaînent parfaitement et sont tout de même bien intrigantes. Quel rapport avec l’arrivée de Christophe Colomb au Salvador en 1492 ou les visions d’un médium en 2026 dans l’Iowa? Le scénario d' »Olympus Mons » serait même basé sur des faits réels, nous dit l’éditeur: la découverte des « anomalies de la mer Baltique ». Pour mettre en image ce tome d’introduction, Bec a fait appel au dessinateur italien Stefano Raffaele – qui a déjà dessiné pour lui « Deepwater prison », « Promethée » et « Pandemonium » – dont le trait très réaliste et les éclairages fonctionnent bien dans cet univers. Désormais, on attend juste d’être un peu plus surpris. Le deuxième opus s’intitulera « Opération Mainbrace ».

Dessinateur: Stefano Raffaele – Scénariste: Christophe Bec – Editeur: Soleil – Prix: 14,95 euros.

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