L’OR DU RHIN – Tome 1. L’homme au masque de cuir
Alsace, XVe siècle. Un écuyer cherche à remplir la mission que son maître lui a donné avant de mourir. Début agréable d’une grande saga alsacienne dans un cadre historique.
Auteurs du récent « Sorcières » réédité il y a quelques mois aux éditions du Long-Bec, Roger Seiter et Vincent Wagner s’attaquent à un nouveau récit se déroulant en Alsace, le crédo des éditions du Long-Bec. Nous sommes en hiver 1439 et alors que la guerre de Cent Ans s’achève, les campagnes françaises sont envahies par les mercenaires désoeuvrés. Alors qu’au château de Langestein, Gilles de Blamont vient de confier une mission – remettre un superbe couteau à un mystérieux Vitkov – à son écuyer Walther Lurco, l’édifice est attaqué par les mercenaires, de Blamont tué et Lurco laissé pour mort.
Prévue en pas moins de six tomes, « L’or du Rhin » est une série ambitieuse où chaque opus constituera une aventure complète et indépendante mais complémentaires les unes des autres: ainsi, les descendants des premiers protagonistes vivront dans chaque album une aventure en lien avec cet or du Rhin, un trésor datant de l’antiquité composé d’or, de bijoux et de manuscrits précieux provenant de la grande bibliothèque d’Alexandrie.
Bien documenté – un carnet historique vient en plus expliquer les évènements historiques abordés, comme la doctrine des Hussites -, bénéficiant d’un trait réaliste, « L’homme au masque de cuir » n’en oublie pas l’action. On se laisse donc conduire le long de cet premier opus qui à défaut d’être très original lève un coin du voile sur d’importants enjeux politiques liés au fameux trésor.