L’HORLOGE – Tome 1. Première partie
Des tableaux symbolistes, des parchemins aux cercles sacrés, des sociétés secrètes, des coquillages géants… Réédition d’un diptyque original pour amateurs de scénarios complexes et baroques.
Vi, Ian et Juanalberto font le même rêve fugace dont seul subsiste l’étrange sensation qu’ils doivent se rendre à la fête de Miró pour rencontrer le Peintre. Mais ce dernier a été assassiné. A la morgue, le Peintre serre toujours dans sa main rigide un morceau de toile plié que personne ne parvient à enlever. Tous sauf Ian…
A l’origine de cette étrange saga fantasmagorique où les gens vivent dans des coquillages géants, il y a un tableau, « L’Horloge », peint en 1990 par Roosevelt lui-même. Divisée en douze segments de différentes couleurs dominantes, cette horloge est aussi la base du schéma narratif de la BD. Au total donc douze chapitres égaux remplis d’une série de symboles mystico-religieux qui nous emmène dans une quête vers la vérité sur la société dans laquelle vivent nos héros, régie par les prêtres et autres gardiens de la connaissance. C’est un peu difficile à expliquer, c’est un peu difficile à comprendre également mais « L’Horloge » est sans doute suffisamment énigmatique pour plaire aux bédéphiles amateurs d’intrigues complexes, de références multiples et de signes à décrypter.
Initialement publiée en 2000 et 2001 en trois volumes chez Paquet, la série « L’Horloge » est ici rééditée en grand format en deux tomes « correspondant aux pôles féminin et masculin du récit ».