L’HÉRITIÈRE DE PANDORE
Clori ouvre le vase de Pandore et libère de terribles fléaux. Une version moderne du mythe.
Alors que Clori s’apprête à devenir enfin prêtresse de Pandore, elle se rend compte que celles qui sont censées confectionner des vases à la gloire de Pandore ne sont en réalité que de simples vendeuses de souvenirs aux touristes de l’Olympe. Elle décide d’alors d’ouvrir la fameuse relique conservée dans le Temple et censée contenir tous les maux de la terre, persuadée qu’il s’agit là aussi d’une arnaque. Mal lui en prend: tous les fléaux de l’Antiquité s’échappent, de la Paresse à la Violence en passant par les Claquettes-Chaussettes (!) et se répandent dans les villes…
« L’héritière de Pandore » rappelle d’emblée «Lore Olympus», le webtoon à succès (transposé en album chez Hugo BD) de Rachel Smythe se déroulant au royaume des dieux. Mêmes dialogues contemporains et mêmes situations anachroniques avec aussi des touches d’humour et de sentiments. Mêmes tons de rose et de violet également. Les planches sont vraiment très jolies et nous embarquent dans les pas de Clori à la poursuite des différents Maux et découvre leurs effets sur le monde. Néanmoins, la protagoniste principale manque un peu de charisme et le déroulé des évènements n’est pas toujours très clair. On finit par se perdre un peu quand même dans cette épopée mythologique colorée.
Dessin et scénario: Fabio Pia Mancini – Éditeur: Le Lombard – Prix: 23,50 euros.