LES PROMETHEENS – Tome 1. Réunion de famille

Contraints à la vie terrestre, les dieux de l’Olympe sont la cible d’un mystérieux Thymos. Une nouvelle série à grand spectacle sans prise de tête.

L’Olympe n’est plus, les dieux ont dû se résoudre à se fondre parmi les humains. Mais traqués par un certain Thymos, bien décidé à les assassiner un à un, Zeus, Apollon, Hermès, Hadès, Aphrodite, Athéna et les autres sont contraints d’organiser une « réunion de famille » pour échafauder une défense.

Prévue sur quatre tomes, dont deux par an, « Les Prométhéens » s’annonce comme une série ambitieuse, mélange explosif de mythologie et de scènes apocalyptiques. Avec des planches signées par trois Espagnols habitués des publications Marvel et DC Comics – le dessin vif de Rafa Sandoval (« Catwoman »), les couleurs sombres de Garcia Cruz David (« Skylanders ») et les encrages épais de Jordi Tarragona Garcia (« Red Hood and the Outlaws ») -, le rapprochement des dieux avec des super-héros apparaît comme une évidence. Et il est vrai que le scénario de deux passionnés de mythologie et d’Histoire, Olivier Henscher (« Le Seigneur des couteaux », « Banni ») et Emmanuel Herzet (« Narcos », Centaures »), va dans le même sens. Les amateurs d’adrénaline et d’explosions en tout genre seront servis ici. Le rythme est très soutenu, les cadrages sont audacieux, le côté dramatique de la situation est contrebalancé par des pointes d’humour et de légèreté et on apprécie la revisitation de l’Histoire avec des catastrophes qui s’explique par l’affrontement de Thymos avec les dieux (Héphaïstos s’était caché dans un réacteur à Tchernobyl, Thymos était à Hiroshima, etc). Même s’il faut quand même s’accrocher pour suivre car on passe d’un personnage mythique à un autre sans avoir eu le temps de les apprivoiser, ce premier tome des « Prométhéens » remplit donc son rôle: un divertissement à grand spectacle.

Le Lombard

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