LES LARMES D’OPIUM – Tome 1
Lancement d’un thriller psychologique réaliste dont le héros est un policier qui voit sa famille massacrée par des narcotrafiquants. Un premier tome très prometteur.
Après quelques mois d’internement psychiatrique où il est resté enfermé dans un mutisme complet entrecoupé d’horribles cauchemars, l’agent de police Martin Penn se décide enfin à raconter à la psychiatre les raisons de son profond traumatisme. Etrangement, le cas de ce malade semble intéresser particulièrement le directeur de l’établissement…
Les Editions Robert Laffont ne pouvaient pas mieux choisir pour inaugurer leur collection Polar du département bandes dessinées. « Les larmes d’opium » s’annonce en effet comme un thriller psychologique captivant bien que surfant sur un thème rebattu: celui du héros plein de haine, mu par sa seule soif de vengeance. C’est en tout cas ce que laisse présager les dernières pages de ce premier tome dont la majeure partie est consacrée à l’évocation des dernières heures avant le drame qui frappe Martin Penn: le massacre de sa famille par décapitation.
Réaliste et violent, le récit nous plonge dans le milieu des narcotrafiquants sans scrupules. Pour servir le scénario, le dessin de Caracuzzo est dans la même veine réaliste. Les cases, grandes et peu bavardes, insistent avec beaucoup de réussite sur les scènes d’horreur vécues par le héros et son désespoir.
On attend avec impatience le deuxième tome qui devrait nous emmener directement en Thaïlande.
