LES GODILLOTS – Tome 2. L’oreille coupée

Pendant la guerre 14/18, une escouade française se rend de l’autre côté des lignes ennemis afin de réparer l’outrage fait à un soldat allemand. Un ton léger pour une histoire sympathique.

La Première Guerre mondiale, voilà un contexte des plus effroyables. Et pourtant les aventures de Palette, Le Bourru, le capitaine Mougin et le petit « Bichette » ne le sont en rien. Dans ce deuxième tome, la petite escouade se trouve dans les montagnes vosgiennes et découvre avec horreur qu’un soldat de leur propre camp a tranché l’oreille d’un Allemand en guise de trophée. Mougin décide d’aller restituer le « morceau » aux ennemis. C’est une question d’honneur.

Si le lieu et l’époque sont différents, notre fameuse escouade n’est pas sans rappeler les sympathiques Blutch et Chesterfield des « Tuniques Bleues ». Malgré les horreurs de la guerre, le ton des « Godillots » est léger, presque bon enfant. Les planches de Marko vont dans le même sens: l’aquarelle et les teintes à dominante bleue apportent une certaine douceur au récit. Loin de décrire la boucherie sous-jacente, les auteurs racontent donc une histoire simple mais pleine d’humanité et de respect, d’ailleurs fondée sur une anecdote authentique découverte dans une publication spécialisée.

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