LES DÉCASTÉS D’ORION – Première partie
Décasté à la suite d’un coup monté et en fuite, Kohlen découvre qu’une autre civilisation humaine plus avancée existe. Début d’un diptyque de science-fiction plutôt classique mais réussi.
Surpris en pleine séance coquine avec une prêtresse de la fertilité qui l’accuse alors de viol, Kohlen est déchu de sa caste des guerriers et emprisonné. Déterminé à prouver son innocence, Kohlen parvient à s’échapper avec une autre décastée, Tryana. Celle-ci lui raconte avoir vu un mystérieux magicien aux cheveux blonds faire une démonstration d’une arme puissante inconnue.
Auteure française de science-fiction décédée en 1985, Julia Verlanger – connue également sous le pseudonyme de Gilles Thomas – a déjà vu son travail adapté par les Humanoïdes Associés ces dernières années (« Horlemonde », « L’autoroute sauvage »). Prévu comme un diptyque, « Les décastés d’Orion » (du roman « La Croix des décastés ») signé Corbeyran et Jorge Miguel prend place comme d’habitude dans un univers où l’humanité n’habite plus seulement sur Terre. Sur cette base, se construit un scénario assez classique où une race très évoluée en rencontre accidentellement une autre qui l’est beaucoup moins alors qu’elle était censée ne pas interférer dans son développement… Il n’empêche, ce premier tome annonce un bon récit d’action rythmé où l’opposition entre le monde médiéval de la planète Orion et les engins futuristes fonctionne très bien, notamment grâce aux planches réalistes du Portugais Jorge Miguel (« Z comme zombies », « Seul survivant ») soucieux de créer un univers riche et complet. Conclusion de cette alléchante histoire à l’été prochain.
Dessinateur : Jorge Miguel – Scénariste : Eric Corbeyran, d’après le roman de Julia Verlanger – Éditeur : Les Humanoïdes Associés – Prix : 13,95 euros.