LES CHRONIQUES D’ATLANTIDE – Tome 1. Eoden, le guerrier

Un guerrier manchot revient sauver son frère, roi d’Atlantide, malgré leur rivalité amoureuse. Un début fort classique.

Ile mythique évoquée par Platon et censée avoir été engloutie par les flots dans un cataclysme, l’Atlantide est au coeur de cette trilogie imaginée par Stefano Martino, dessinateur actuel de la série « Les Forêts d’Opale ». Nous sommes en 29.426 avant JC quand Eoden, guerrier manchot vivant en ermite, voit débarquer le capitaine de la garde royale qui lui demande de revenir au royaume afin de libérer son frère, le roi Leoden, de l’influence néfaste de son conseiller.
Un guerrier bien amoché (mais sacrément bodybuildé et puissant aussi), un roi à la santé mentale altérée, une femme au coeur de la rivalité fraternelle et un prêtre complotiste, pas de quoi s’extasier devant l’originalité du scénario.
Platon a eu beau user lui-même de références mythologiques nombreuses, force aussi est de constater que le dessinateur accumule les références diverses et variées dans ce premier tome: des héros aux allures de viking, des walkyries de la mythologie nordique, des troupes façon légion romaine et, évidemment, comme toute série d’heroic-fantasy de base, des combats nombreux et des figures féminines avec le strict minimum sur le dos, laissant admirer leurs formes sculpturales dans des poses souvent lascives… Heureusement, le récit est fluide et rythmé, le trait détaillé et les paysages urbains ou naturels soignés. Laissons donc une chance à l’intrigue de partir dans une direction aux airs de déjà-vu moins évidents.

Dessin et scénario: Stefano Martino – Editeur: Glénat – Prix: 15,95 euros.