LE TROP GRAND VIDE D’ALPHONSE TABOURET

Un petit bonhomme naïf parcourt la forêt la recherche d’un ami. Un conte pour petits et grands à savourer.

Après ses « Premières fois » coquines, Sibylline change de registre avec un album atypique, un héros rigolo à la drôle de tête et au nom bizarre. Alphonse Tabouret c’est son nom ou plutôt celui que lui donne un « monsieur » gigantesque qui s’occupe de lui pendant quelques jours au milieu de la forêt avant de le laisser seul.

Son dessin rond et simpliste, ses aventures naïves et ses dialogues faussement candides semblent destiner « Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret » à un jeune public. Et en effet les plus jeunes apprécieront le côté aventure ainsi que ses personnages originaux mais pas effrayants pour un sou. Mais les plus grands aussi seront sensibles à sa dimension plus philosophique où l’amour tient une grande place. En somme, Alphonse Tabouret séduira un large public avec cette histoire de 190 pages en noir et blanc qui se savoure sans lassitude grâce à son découpage varié, ses jeux de mots subtiles et son trait dynamique. « Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret » c’est la bouffée d’air pur de la rentrée.

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