LE SCORPION – Tome 8. L’Ombre de l’Ange

Suite des aventures trépidantes du Scorpion toujours face à la haine du pape Trebaldi. Un feuilleton de cape et eépée à ne pas manquer.

Deuxième album du nouveau cycle de cette saga haletante, « L’Ombre de l’Ange » mérite des applaudissements. Pendant que le pape Trebaldi ne pense qu’à écraser le Scorpion, revenu à Rome et déterminé à comprendre ses origines, les intrigues de cour vont bon train et la cité romaine manque d’argent. D’ailleurs les moines guerriers n’ont pas été payés depuis plusieurs mois et la colère monte…

Que de rebondissements dans ce 8e tome! On ne pourra reprocher aux auteurs de s’endormir sur leurs lauriers. Certains personnages prennent de l’importance comme Nelio, le frère du Pape, de nouveaux apparaissent, tels ce mystérieux tueur à la mine patibulaire… Entre jalousie, amour, traîtrise, soif d’argent et de pouvoir, les intrigues se nouent, les intérêts se mêlent, les complots se fomentent. On a l’impression d’assister à un jeu d’échecs grandeur nature où chacun déplace ses pions en obéissant à une tactique secrète mais parfaitement préparée. Au milieu de tout cela le Scorpion, qui fait figure de simple « pion », tente toujours de percer les mystères entourant sa naissance et d’arriver jusqu’à Trebaldi. Ce dernier d’ailleurs est-il réellement le père du Scorpion comme on nous le laissait supposer depuis quelques tomes? Par petites touches, Desberg sème ici le doute et vient ébranler nos certitudes. Emmené par les dessins toujours aussi superbes de Marini, « Le Scorpion » n’a décidément pas fini de nous étonner!

Dargaud

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