LE GRAND MORT – Tome 5

Nouvel épisode d’un récit choral mettant en scène deux mondes, l’un réel et post-apocalyptique et l’autre fantastique. C’est le 5e tome et le récit est presque au point mort….

Alors qu’elles tentent de retourner en Bretagne après le tremblement de terre qui a dévasté Paris, Pauline et Gaëlle se rendent compte que là aussi tout est détruit. Pendant ce temps, accompagnée d’Erwan, la petite Blanche découvre la nature du lien qui l’unit à Sombre, l’étrange garçon vivant dans le monde parallèle que l’on a pris l’habitude d’apercevoir au gré de la série.

Voilà du nouveau dont il faudra se contenter. Ce cinquième opus est en effet comme les précédents plutôt avares en révélations et autres informations sur l’autre monde. On peut d’ailleurs en dire autant du monde réel puisqu’il ne s’y passe finalement pas grand chose non plus, les personnages donnant en plus l’impression bizarre de passer au milieu de paysages apocalyptiques sans éprouver la moindre émotion. Ce rythme extrêmement lent imposé par Régis Loisel (« Magasin Général ») et Jean-Blaise Djian (« Les Quatre de Baker Street ») finit par lasser et c’est d’autant plus dommage que Vincent Mallié (« Les Aquanautes ») met en scène deux univers riches aux planches travaillées.

Il ne reste plus qu’à espérer un sixième album plus dynamique.

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