LE CYCLE D’INARI – Tome 1. L’âme et la matière

A l’heure des choix déterminants pour son avenir, le jeune Winston se retrouve handicapé par un mal mystérieux au genou qui l’empêche de se déplacer normalement. Premier tome intrigant d’un récit autobiographique entre la France et le Japon.

Winston est à quelques semaines de présenter sa première exposition de dessins à Paris avant d’aller rejoindre sa fiancée au Japon quand il est pris par une violente douleur au genou qui l’empêche de se déplacer normalement. Si une rupture du ménisque est d’abord diagnostiquée, les médecins restent finalement incapables de trouver l’original de son mal.

Directeur artistique (Nike, Dassault…), illustrateur et auteur, Winston Wilsteiner travaille aussi pour un studio japonais et son « Cycle d’Inari » est autobiographique. C’est donc lui que l’on va suivre de la France au Japon, de cabinets médicaux en studios d’animation. Mais il est serait bien difficile de définir l’album à travers un seul thème. Car on y parle tant de douleur physique que d’amour, de doutes sur l’avenir et des choix déterminants que l’on doit faire. Avec un trait fin et des couleurs douces qui accompagnent parfaitement une narration pudique, en apparence tranquille et apaisée (même si l’on devine le poids de la pression sur les épaules de Winston), le récit est agréable à suivre même si l’on se demande où l’auteur veut vraiment nous amener au final. En axant les dernières planches sur la découverte de médecines parallèles et la spiritualité, Winston lance en tout cas le second tome qui évoquera l’initiation du jeune homme par une chamane shintoïste.

Dessin et scénario: Winston – Editeur: Delcourt – Prix: 15,95 euros.

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