L’ART DU CRIME – Tome 7. La mélodie d’Ostelinda

Une histoire d’amour entre un jeune comte et une bohémienne avec un Stradivarius au milieu. Un opus honnête, traitée de manière plutôt classique.

Un art, un meurtre. Pour ce 7e volume, Marc Omeyer et Olivier Berlion ont choisi la musique. En particulier la mélodie jouée par Mariska, une jeune Américaine d’origine tzigane qui se rend à une audition de violon dans l’académie du Pr Russel. Elle ignore que cet air est directement lié à l’histoire d’amour entre un jeune comte et une bohémienne, sous le règne de Louis XIV.

En attendant de découvrir les tenants et les aboutissants de ce thriller en sept épisodes, voilà donc une nouvelle histoire confiée à un nouveau dessinateur au trait réaliste à l’aise dans la France du XVIIe siècle comme dans l’Amérique de la deuxième moitié du XXe siècle: Marc Bourgne (« Frank Lincoln », la nouvelle saison de « Michel Vaillant »). Sous couvert d’une intrigue romantique en costumes qui n’a rien de particulièrement exaltant mais correcte, « La mélodie d’Ostelinda » est bien le récit d’une fièvre créatrice qui engendre la folie meurtrière.

Le tome 8 de « L’art du crime » se situera dans la Venise du XVIIIe siècle, autour du théâtre. Rendez-vous le 23 mai 2018.

Dessinateur: Marc Bourgne – Scénariste: Marc Omeyer et Olivier Berlion – Editeur: Glénat, collection Grafica – Prix: 13,90 euros.

art-du-crime-t7.jpg

Share