L’ARBRE QUI GRANDIT DANS MON MUR

Un ado découvre qu’une plante pousse à toute vitesse à travers le mur de sa chambre. Le thème du divorce abordé par le biais du fantastique. Une intrigue un peu trop délayée.

Harcelé en classe à cause de ses cheveux roux, Mike, 15 ans, aime se réfugier dans sa passion pour la botanique. Mais à la maison aussi l’ambiance est de moins en moins vivable, ses parents passant leur temps à se hurler dessus. Un jour, il découvre qu’une plante est en train de pousser à vitesse grand V à travers un mur de sa chambre…

Derrière ce postulat fantastique se cache bien sûr une métaphore des sentiments d’angoisse et d’oppression ressentis par l’adolescent en raison des disputes incessantes de ses parents et de l’inéluctable divorce. Ce n’est que lorsque Mike aura osé affronter la réalité qu’il parviendra à gérer la situation. L’idée est simple mais plutôt bien trouvée et les planches sont jolies avec un trait rond et des couleurs douces qui contrastent avec le sujet. Avec sa cinquantaine de planches, le récit s’avère néanmoins un peu trop long par rapport à l’intrigue d’autant, qu’on le découvre en fin d’album, l’Espagnole Lourdes Navarro (« Les Vieux explorateurs ») avait réalisé une première version de l’histoire en seulement six pages qui n’en disait finalement pas beaucoup moins…

Dessin et scénario : Lourdes Navarro – Editeur : Ankama, collection Etincelle – Prix : 12,90 euros.

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