L’AMBULANCE 13 – Tome 5. Les plumes de fer

Le docteur Bouteloup est envoyé auprès de soldats américains pour les former aux soins. Un épisode étonnant mais un peu confus au côtés d’Amérindiens engagés dans la Première Guerre mondiale.

Suite des aventures de Louis-Charles Bouteloup, jeune médecin militaire fils d’un lieutenant-colonel proche de Pétain, embarqué dans la Première Guerre mondiale. Affecté en Alsace où il est chargé de former les futurs chirurgiens de tranchées américains, il rencontre les parias de l’armée: les soldats des Corps-Francs et les Amérindiens.

Voilà un tome étonnant, tant à certains moment les Vosges prennent des airs de Montana au temps des cow-boys et des indiens. Réalité ou fiction? Il est vrai que les Etats-Unis ont fait participer les Amérindiens au conflit, plus de 15.000 cheyennes, crees, choctaws, sioux, etc, qui ont surtout servi de chair à canon. Rapides, silencieux et discrets, ils ont aussi largement été employés dans des missions de renseignements et pour coder des messages dans leurs langues maternelles. Mais qu’en est-il réellement des coiffes d’indiens portées au dessus du casque comme sur la couverture ou des peintures de guerre sur le visage avant le combat? Certains témoignages des Allemands – qui les craignaient – vont dans ce sens mais le dossier de huit pages clôturant l’album ne s’attache qu’à décrire les ambulances militaires à travers les guerres et ne revient pas sur la question des indiens.

Cette drôle de facette de la Première Guerre mondiale est en tout cas ce qu’on retiendra surtout des « Plumes de fer », le reste du récit s’avérant assez confus mêlant en 48 pages notamment les Corps-Francs, les Peaux-rouges, une évasion d’un wagon de prisonniers en territoire allemand et la vie à Paris…

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