LA PEUR DU ROUGE
Quand Neidhardt relate son voyage scolaire en RDA dans les années 80, ce n’est pas triste. C’est même trash… mais drôle!
Ceux qui ont lu « Pattes d’Eph’ et col roulé » connaissaient déjà l’enfance de Fred Neidhardt, dans les années 70 du côté de Besançon. Un garçon comme les autres, puceau obsédé, crétin et maladroit. Mais Neidhardt avait sans doute gardé le plus trash pour « La peur du rouge »: son voyage de classe à Berlin en 1981. 125 pages en rouge et noir qui racontent sa visite impressionnante en territoire soviétique, sa recherche de « Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée » au milieu des quartiers underground de Berlin Ouest et surtout son expérience mémorable avec un vieux cochon… Certes Neidhardt ne fait pas dans la poésie et ignore certainement la signification du politiquement correct mais le résultat est vivant et plutôt drôle. Alors pourquoi se priver?
– Delcourt