JEANNE DES EMBRUNS – Tome 1. Nacre et Cobalt

Une adolescente découvre le monde des sirènes. Un récit jeunesse agréable pour les plus jeunes.

Sa mère l’a mis au monde dans l’eau un jour de tempête. Jeanne des Embruns a grandi sur une île avec ses parents, en contact permanent avec l’océan. A 14 ans, plusieurs années après le décès de sa mère, elle rencontre par hasard deux têtards, des enfants-sirènes qui ont trouvé refuge dans le golfe pour échapper à Sarisse, un sirénier qui les traque sans relâche.
Prévue en trois albums, cette nouvelle série jeunesse prend son temps pour poser le cadre et les personnages. Les 104 pages de ce premier opus déroule ainsi un récit assez bavard qui aurait certainement pu éluder certaines des nombreuses scènes de la prime enfance de Jeanne. Néanmoins le récit – destiné surtout aux plus jeunes – s’avère sympathique et poétique et, sur la fin, se fait plus riche en action et en rebondissements. C’est aussi pour JC Deveney (« Géante », « Les naufragés de la méduse », « Haruki Murakami ») l’occasion de prôner la tolérance et l’amitié et d’interroger sur les notions de genre et d’identité. Valentin Varrel qui signe ici sa première bande dessinée propose une partie graphique à l’esthétique dessin animé un peu lisse mais agréable et joliment colorée.

Dessinateur: Valentin Varrel – Scénariste: Jean-Christophe Deveney – Editeur: Glénat – Prix: 16,95 euros.

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