DRAGONS DE LA CITÉ ROUGE – Tome 1. Alec Deraan

Un mercenaire, un dragon et une succube se voient confiés la mission de libérer le prince héritier du royaume de Redfelt. Une série pas désagréable mais très classique dans la catégorie héroïc-fantasy.

Le récit démarre sur les chapeaux de roue avec une capture de dragons d’un côté et le combat d’un mercenaire contre des possédés. L’homme est Alec Deeran et il a été engagé avec son dragon par le seigneur de Waldriss pour se débarrasser d’eux. Une fois sa mission effectuée, il découvre sur l’un des cadavres un médaillon de communication que seuls les nobles du royaume de Redfelt possèdent. Y a-t-il un lien avec Nathan, le prince héritier de Redfelt, enlevé quelques temps auparavant par des dragonniers?

Le scénariste Nicolas Jarry (« Chroniques de Magon », « Les Princes d’Ambre », « Nains ») adapte ici le roman d’Erik Wietzel, publié aux éditions Bragelonne. Quatre tomes sont prévus pour cette aventure d’héroïc-fantasy rondement menée, aux décors soignés et élégants et aux beaux jeux de lumière signés David Jouvent (« Ork »). Reste que la série plaira surtout à ceux qui n’ont pas déjà écumé le genre en long et en large: hormis l’idée originale de dragons qui parlent et de la succube ayant conclu un drôle de pacte avec Alec, le scénario se base sur les clichés du genre – un monde imaginaire un peu moyenâgeux et faisant la part belle à la magie, des dragons, une quête à accomplir, de valeureux guerriers et des jeunes femmes dénudées à la plastique irréprochable – et les personnages stéréotypés, en particulier le héros en loup solitaire qui a des choses à régler avec son passé et le méchant, simplement très méchant.

Dessinateur: David Jouvent – Scénariste: Nicolas Jarry – Editeur: Soleil – Prix: 14,50 euros.

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