DOOMBOY
Un jeune guitariste qui vient de perdre sa bien-aimée se réfugie dans le rock. Un univers poétique sensible.
Lorsque sa petite-amie meurt, c’est le monde qui s’écroule pour D. Guitariste de rock, il se réfugie alors dans la musique et se met à jouer au sommet des dunes face à l’océan avec juste un émetteur radio pour envoyer ses « chansons dans l’univers ». Mais ce qu’il ignore c’est que toute la ville écoute ses « concerts ». La légende de « Doomboy » est née.
On se souvient du « Cadavre et le Sofa », étrange album qui sous des dehors poétiques et enfantins cachait un scénario sombre. L’histoire de « Doomboy » est dans la même veine. Le Mexicain Tony Sandoval aime ces univers singuliers. Véritable héros romantique, notre rockeur – au physique du chanteur et guitariste de Nirvana, Kurt Cobain – crie sa douleur une guitare à la main comme d’autres prendraient la plume pour écrire des poèmes. Princesse inaccessible, batailles et joutes musicales, le récit se fait aussi épique et D. devient une sorte de chevalier des temps modernes… Quant au rythme lent et les couleurs à l’aquarelle, ils contribuent à développer une atmosphère poétique et onirique qui ne peut que nous toucher.
– Paquet