CAROLINE BALDWIN – Tome 16. La Conjuration de Bohême

Réchappée d’une tentative d’assassinat et recherché pour terrorisme, Caroline Baldwin va mettre à jour une société secrète puissante. Fin d’un diptyque décevant.

Sept mois seulement après « L’Ombre de la Chouette », débarque en librairie le deuxième et dernier volet d’une enquête où notre héroïne cherche à s’innocenter d’accusations de terrorisme auxquelles elle est évidemment étrangère. Caroline Baldwin et l’inspecteur Philips ainsi que Gary Scott, un agent du FBI, enquêtent sur l’étrange Bohemian Club, vers lequel toutes leurs pistes semblent converger. Ce club sert en fait de couverture à une société secrète réunissant l’élite de l’Amérique conservatrice depuis le XIXe siècle.

Le moins que l’on puisse dire est que Caroline Baldwin a mis le pied dans une sacrée affaire! Si le dessin reste dans la ligne classique qu’on lui connaît, ce 16e opus manque de fluidité avec des actions qui s’enchaînent trop brusquement et un rythme irrégulier avec de longs passages muets qui obligent ensuite l’auteur à gonfler ses cases en dialogues explicatifs.

Il s’avère en fait difficile d’accrocher vraiment à cette histoire qui se déroule trop vite pour nous tenir suffisamment en haleine et qui manque d’un vrai gros méchant de chair et d’os à détester. Difficile aussi d’apprécier le charme de l’héroïne fonceuse de Taymans qui dans cet album est relativement peu présente et surtout plutôt passive. Une petite baisse de régime pour Caroline Baldwin donc. Mais après tout, cela peut arriver à tout le monde.

Casterman

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