BURLESQUE GIRRRL – Tome 2

Violette, effeuilleuse, musicienne et mannequin surmontera-t-elle la disparition de son petit-ami? Un récit initiatique qui vaut pour son univers particulier.

La mort de Peter, fondateur et chanteur de GRRRL, a-t-elle sonné le glas du groupe de rockabilly façon punk-rock? Si les autres membres sont prêts à continuer, pour Violette, bassiste et petite-amie de Peter, l’heure est au désespoir. La jeune femme parviendra-t-elle à trouver la force et la joie de vivre pour repartir?

Après un premier opus lauréat du prix Bulles Zik 2013 (qui récompense un album de bande dessinée sur le thème de la musique), François Amoretti continue de nous plonger dans un univers méconnu, entre musique et burlesque. La plongée dans cette ambiance est très agréable et les planches sont belles, tout en élégance et en finesse. Reste que ce récit initiatique qui parle de volonté et de dépassement de soi ne bénéficie pas d’une intrigue très complexe… En réalité, le récit tout entier repose en effet sur la personnalité de Violette, une jeune femme atypique au physique de pin up tatouée et très très pulpeuse qui alterne concerts, séances d’effeuillage et mannequinat pour lingerie et qui est en soi une formidable icône du féminisme. Il faut dire qu’Amoretti qui signe sa première série en solo, ne cache pas ses penchants féministes depuis son premier album « Gothic Lolita » (avec Audrey Alwett) auquel il fait d’ailleurs ici un clin d’oeil puisque Violette n’est autre que la traduction en japonais de Sumire, nom de l’héroïne de « Gothic Lolita ». Bref, Violette est une femme libre « qui s’assume et qui dirige sa vie comme elle l’entend », n’en déplaise aux machos.

Share