BRIGANTUS – Tome 1. Banni

Les survivants d’une centurie romaine en perdition vont devoir compter sur un soldat qu’ils méprisent. Apre et violent.

La Calédonie (l’actuelle Ecosse) en l’an 84 que les romains tentent de coloniser. Une centurie arrive dans un village et pille les provisions des habitants. Mal leur en a pris, les villageois répliquent quelques heures plus tard en décimant les légionnaires. Les survivants vont pouvoir compter sur Melonius Brigantus, une force de la nature pourtant marginalisée par les soldats car fils d’une prostituée.
Avec l’Antiquité romaine et sous la houlette de son fils Yves H (« Duke », Bernard Prince »), Hermann, 85 ans, (« Jérémiah », « Comanche », « Jugurtha ») plonge en terre quasi inconnue, loin du western. Mais comme l’annonce la couverture, pas de péplum hollywoodien ici, les romains à la mine patibulaire et à la tenue déchirée pataugent dans la boue et le sang. Brigantus, lui, a beau avoir son physique imposant, ses pensées dévoilées en voix off contrastent. 
L’intrigue est simple mais la tension et la violence maintiennent l’intérêt tandis que les planches réalistes plongées dans un brouillard permanent sont plutôt réussies même si quelques scènes manquent de clarté. Suite et fin dans le prochain tome.

Dessinateur : Hermann – Scénariste : Yves H. – Editeur: Le Lombard – Prix : 19,95 euros.

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