BLAKE & MORTIMER – Tome 28. Le dernier Espadon

Des membres de l’IRA s’associent à d’anciens nazis pour tenter d’assassiner la famille royale britannique. Une nouvelle aventure de « Blake et Mortimer » riche en rebondissements.

En septembre 1946, l’hebdomadaire Tintin lançait « Le secret de l’Espadon », la toute première aventure des héros d’Edgar P. Jacobs dévorée par Jean Van Hamme, alors âgé de 7 ans. Plus de sept décennies après, ce dernier en signe une suite hommage avec ce « Dernier Espadon ».
Cette nouvelle histoire part d’un fait réel, l’unité Brandebourg, un commando de sabotage de SS qui, en 1940, ambitionnait de faire sauter le palais de Buckingham, la famille royale y compris, avec la complicité de l’IRA.
Nous sommes en 1948 et un ancien officier nazi allié à l’IRA décide désormais de s’emparer d’un Espadon stocké dans une base au Pakistan afin de perpétrer un attentat contre l’Angleterre. Un plan qui passe forcément par le Pr Mortimer, seul capable de déverrouiller les codes d’activation de l’engin…
Servie par le graphisme très ligne claire de Teun Berserik et Peter van Dongen (« La Vallée des Immortels ») fidèle à Edgar P. Jacobs, l’intrigue à l’ambiance surannée met ce qu’il faut d’action, de méchants (vraiment très méchants), de flegme et d’humour so british pour lui rendre hommage, remettant en scène un certain personnage phare, se permettant quelques clins d’oeil au maître et faisant jouer enfin un rôle de tout premier plan à Nasir et à une brave secrétaire du MI5. Un album riche en rebondissements donc qui permet en prime de répondre à certaines questions laissées en suspens.

Dessinateurs: Teun Berserik et Peter Van Dongen – Scénariste: Jean Van Hamme – Editeur: Dargaud, collection Blake et Mortimer – Prix: 15,95 euros.